La corrélation entre le changement climatique et l’extraction des ressources extractives est indeniable. Une étude réalisée en 2014 par l’Université de Cambridge indiqué que « la prolifération de phénomènes météorologiques extrêmes d’origine climatique peuvent nuire à la viabilité d’une exploitation minière. Ceci peut donner lieu à une augmentation des frais d’exploitation et de transport »[1].

La même étude note que des niveaux de précipitations élevés ainsi que les inondations et l’érosion qui en découlent, ou encore des températures extrêmes, toucheraient particulièrement les activités minières en surface dans certaines régions[2]. Et inversement, en fonction des régions, des projets miniers en surface à grande échelle accélèrent la déforestation et la dégradation de l’environnement, et ainsi contribuer au changement climatique. De même, les projets pétroliers et gaziers peuvent significativement accélérer la dégradation de l’environnement et le changement climatique.

La protection de l’environnement et la lutte contre changement climatique appellent non seulement à une transition écologique, et consécutivement un changement des comportements d’acteurs étatiques et non étatiques.

Une participation accrue des citoyens, notamment des leaders de la société civile, des institutions scolaires et académiques dans les processus de transformations est indispensable.

Cette participation requiert des approches innovantes et le développement des outils qui puissent faciliter la compréhension des enjeux ainsi que l’émergence des dynamiques internes requises pour le changement des comportements. Mais hélas ! Très peu d’actions et de mobilisation sont entreprises pour répondre aux grands enjeux environnementaux, ceux du changement climatique et de la rareté des ressources minérales. A travers ce programme, OMGC veut contribuer à réduire 20% des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (REDF) tropical d’ici 2025 afin de gérer durablement ses ressources forestières.

A travers ce programme, OMGC se veur un cadre et une opportunité de partage d’expérience et d’apprentissage mutuel. Il s’agit de créer des ponts entre les acteurs des Universités, les chercheurs indépendants, la société civile et les entreprises autour des enjeux liés à la gouvernance des ressources naturelles en RDC. Une des particularités de ce programme consiste, d’une part, a travers des données quantitatives et qualitatives, a établir la correlation  de l’industrie minière de la RDC  et le changement climatique, et d’autre part, reduire les effets desdites énergies sur l’environnement et le changement.  Mais plus globalement, ce programme consiste a sensibiliser tous les acteurs, y compris les communautés au changement comportements nuisibles a la protection de l’environnement.

[1]  https://www.bsr.org/fr/our-insights/news/industries-extractives-quel-impact-et-adaptation-au-changement-climatique-b

[2] Idem